vendredi 5 octobre 2018

Back to the Bay 2


Back to the Bay

Petit journal de bord d'un séjour à San Francisco, à la découverte d'une ville mythique et aussi à la recherche des fantômes de la Beat Generation, des idées et du son des années hippie, du Grateful Dead, du Jefferson Airplane et de Janis Joplin bien sûr.

Tuesday, September 4th
Avez-vous déjà essayé de faire deux nuits à suivre ? On a essayé mais on a échoué lamentablement. A trois heures du matin, debout. Plaisirs du Jet-Lag. Relecture de « Hippie Days » d'Alain Dister et de « Looking for Janis » de Lucie Baratte. A 8h on est dans le Starbuck Coffee du coin de Bush St ( prononcer Beuch ), et on avale notre premier café américain du séjour, un demi-litre bouillant et au goût indéfinissable. Aujourd'hui, au programme, c'est le Cable Car, le moyen de locomotion emblématique de San Francisco, et que seuls les touristes empruntent ; il faut dire que le trajet simple vous en coûtera 7 dollars. Il faut le prendre à Powell station, au coeur de Downtown. Imaginez une espèce de gros chariot en bois coloré sur roues et sur rails, à mi-chemin entre la cabine de téléphérique et la diligence. Mais il n'y a pas de chevaux, ni de moteur ! Il y a un câble souterrain de 30 km environ qui tourne sans fin et auquel le wagon vient s'accrocher à l'aide d'un manche en acier muni d'une mâchoire . Ca vous propulse à la vitesse de 15kmh sur des pentes qui peuvent atteindre 20 à 25 % quand même ! Le machiniste est un sportif qui n'arrête pas de gueuler contre toute la terre qui l'empêche d'avancer…
Tout le monde rigole. Ambiance. Le chic, pour les touristes, est de rester debout à l'extérieur du Cable Car, les pieds sur la marche en bois et en essayant de s'agripper où on peut. Au terminus, à Mason pour la ligne 1, les machinos retournent l'engin à la main, si,si !!
Retour par Lombard St « The most curved road in the world » et célèbre par la course poursuite de Steve MacQueen au volant de sa Ford Mustang ( « Bullit »1968 ). J'ai revu la séquence mais la Mustang n'emprunte pas les 8 virages en épingle… Dommage…
Jimmy Hendrix, lui, les a empruntés, mais à contre-sens, après avoir brûlé sa guitare au Festival de Monterey ( 1967).

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