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to the Bay
Petit
journal de bord d'un séjour à San Francisco, à la découverte
d'une ville mythique et aussi à la recherche des fantômes de la
Beat Generation, des idées et du son des années hippie, du Grateful
Dead, du Jefferson Airplane et de Janis Joplin bien sûr.
Tuesday,
September 4th
Avez-vous
déjà essayé de faire deux nuits à suivre ? On a essayé mais
on a échoué lamentablement. A trois heures du matin, debout.
Plaisirs du Jet-Lag. Relecture de « Hippie Days » d'Alain
Dister et de « Looking for Janis » de Lucie Baratte. A 8h
on est dans le Starbuck Coffee du coin de Bush St ( prononcer Beuch
), et on avale notre premier café américain du séjour, un
demi-litre bouillant et au goût indéfinissable. Aujourd'hui, au
programme, c'est le Cable Car, le moyen de locomotion emblématique
de San Francisco, et que seuls les touristes empruntent ; il
faut dire que le trajet simple vous en coûtera 7 dollars. Il faut le
prendre à Powell station, au coeur de Downtown. Imaginez une espèce
de gros chariot en bois coloré sur roues et sur rails, à mi-chemin
entre la cabine de téléphérique et la diligence. Mais il n'y a pas
de chevaux, ni de moteur ! Il y a un câble souterrain de 30 km
environ qui tourne sans fin et auquel le wagon vient s'accrocher à
l'aide d'un manche en acier muni d'une mâchoire . Ca vous
propulse à la vitesse de 15kmh sur des pentes qui peuvent atteindre
20 à 25 % quand même ! Le machiniste est un sportif qui
n'arrête pas de gueuler contre toute la terre qui l'empêche
d'avancer…
Tout
le monde rigole. Ambiance. Le chic, pour les touristes, est de rester
debout à l'extérieur du Cable Car, les pieds sur la marche en bois
et en essayant de s'agripper où on peut. Au terminus, à Mason pour
la ligne 1, les machinos retournent l'engin à la main, si,si !!
Retour
par Lombard St « The most curved road in the world » et
célèbre par la course poursuite de Steve MacQueen au volant de sa
Ford Mustang ( « Bullit »1968 ). J'ai revu la séquence
mais la Mustang n'emprunte pas les 8 virages en épingle… Dommage…
Jimmy
Hendrix, lui, les a empruntés, mais à contre-sens, après avoir
brûlé sa guitare au Festival de Monterey ( 1967).
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