Il faut choisir
Comparons, si vous le voulez bien, une poule et un pied de haricot vert. Quelle idée farfelue, me direz-vous ! Peut-être... Mais poursuivons. La poule, comme chacun sait, incarne la joie de vivre : Vive, enjouée, à l'affût du moindre grain qui traîne ou du plus petit vermisseau qui se trémousse. Espiègle et gracieuse, c'est une vraie ballerine dans son tutu de plumes blanches qu'elle présente au firmament. Qui n'a pas rêvé de s'offrir cette petite danseuse qui ne coûte rien et nous offre chaque jour un oeuf...
A l'inverse, le plan de haricot est d'une banalité mortelle. Tout est vert chez lui; il se fout complètement de ce qui l'entoure, et surtout, à la différence de la poule, il n'a pas l'esprit d'aventure. Son fruit comestible, le haricot des boîtes, se confond avec les branches et sa cueillette est un vrai supplice pour le jardinier presbyte.
Notre petite poule sort donc nettement gagnante de cette confrontation. Sauf que le haricot a un net avantage sur sa concurrente. En effet, je pèse mes mots, mais c'est l'évidence même : A la différence de la poule, le haricot vert ne pète pas. Ce n'est pas une grande découverte scientifique, me direz vous, mais c'est un fait. La poule, comme sa cousine la ballerine, a un pet discret. Mais dans les deux cas, leur pet a un effet dévastateur sur l'écosystème. Mon cousin Michel, qui est le spécialiste de la poule au journal de France 3, m'a confirmé qu'une poule adulte et bien charpentée pétait environ nonante fois par jour. Elle émet donc, selon ses calculs, une livre de méthane tiède par jour, ce qui contribue malheureusement au fâcheux effet de serre. C'est pourquoi, en jardinier amateur responsable, je laisse tomber la reine de la basse-cour et choisis le discret haricot vert. La Reine Victoria et Georges Clémenceau lui-même, célèbres jardiniers amateurs, avaient déjà fait le même choix : C'est dire !
A l'inverse, le plan de haricot est d'une banalité mortelle. Tout est vert chez lui; il se fout complètement de ce qui l'entoure, et surtout, à la différence de la poule, il n'a pas l'esprit d'aventure. Son fruit comestible, le haricot des boîtes, se confond avec les branches et sa cueillette est un vrai supplice pour le jardinier presbyte.
Notre petite poule sort donc nettement gagnante de cette confrontation. Sauf que le haricot a un net avantage sur sa concurrente. En effet, je pèse mes mots, mais c'est l'évidence même : A la différence de la poule, le haricot vert ne pète pas. Ce n'est pas une grande découverte scientifique, me direz vous, mais c'est un fait. La poule, comme sa cousine la ballerine, a un pet discret. Mais dans les deux cas, leur pet a un effet dévastateur sur l'écosystème. Mon cousin Michel, qui est le spécialiste de la poule au journal de France 3, m'a confirmé qu'une poule adulte et bien charpentée pétait environ nonante fois par jour. Elle émet donc, selon ses calculs, une livre de méthane tiède par jour, ce qui contribue malheureusement au fâcheux effet de serre. C'est pourquoi, en jardinier amateur responsable, je laisse tomber la reine de la basse-cour et choisis le discret haricot vert. La Reine Victoria et Georges Clémenceau lui-même, célèbres jardiniers amateurs, avaient déjà fait le même choix : C'est dire !