Le concombre
Contrairement à ce qui est généralement admis, le concombre n'est pas masqué. Bien au contraire ! Il n'y a pas plus franc et candide qu'un concombre. Du moins je parle ici du concombre de nos contrées, plus connu sous le nom de concombre de Moscou. Le concombre de Sumatra, appelé parfois hélicoïdal, est beaucoup moins connu et les ménagères ont bien raison de prendre leurs distances par rapport à un animal pareil. Donc, le concombre de Moscou, appelé aussi concombre de Moscou en polonais et en catalan, connaît une vie sociale riche et élaborée. Jamais vous ne verrez un concombre solitaire. Il vit exclusivement en colonies de plusieurs centaines d'individus. Mais ne vous méprenez pas. Son attirance pour la vie en société n'exclut pas un fort sentiment de sa personne et un Ego bien affirmé. L'Ego du concombre, c'est quelque chose ! Il faut l'avoir vécu pour le croire... Mais là n'est pas la question. La cohabitation entre les humains et les concombres se passe généralement bien sauf pendant sa sieste, au cours de laquelle le concombre migre. Pas bien loin. Mais il migre suffisamment pour gêner son entourage. Car si le concombre a de grandes qualités, il est aussi fort bruyant quand il se déplace. Et surtout - si j'ai un conseil à donner - il ne faut pas attaquer un concombre qui se meut.
Ami jardinier, pour la cueillette de votre cucurbitacée favori, choisissez le moment de la copulation. La copulation du concombre est brève, très brève même, mais d'une intensité rarement atteinte dans le règne végétal. Il s'agit pour vous d'être attentif et demande de votre part de l'adresse, voire même une certaine brutalité. L'attente peut être longue. Ne ratez pas les signes avant-coureurs de l'accouplement : frémissements, allant parfois même jusqu'à un phénomène ondulatoire du concombre. De petites fleurs jaunes apparaissent sur le pistil. Tenez vous prêt. N'essayez pas de choisir un mâle ou une femelle. Le concombre, comme l'escargot, est bissexuel et d'ailleurs, comme son congénère, ils ont toujours le même goût. Allez-y. Tranchez le pistil avec votre serpette et surtout ne vous laissez pas attendrir par ses gémissements. Le concombre sexuellement mature a plus d'un tour dans son sac. Mettez le dans un cageot avec les autres et précipitez vous au petit marché du coin. Vendez-le. Le plus vite, même à perte. Débarrassez-vous de lui. Les ménagères s'en débrouilleront. La vengeance du concombre est terrible.
Ami jardinier, pour la cueillette de votre cucurbitacée favori, choisissez le moment de la copulation. La copulation du concombre est brève, très brève même, mais d'une intensité rarement atteinte dans le règne végétal. Il s'agit pour vous d'être attentif et demande de votre part de l'adresse, voire même une certaine brutalité. L'attente peut être longue. Ne ratez pas les signes avant-coureurs de l'accouplement : frémissements, allant parfois même jusqu'à un phénomène ondulatoire du concombre. De petites fleurs jaunes apparaissent sur le pistil. Tenez vous prêt. N'essayez pas de choisir un mâle ou une femelle. Le concombre, comme l'escargot, est bissexuel et d'ailleurs, comme son congénère, ils ont toujours le même goût. Allez-y. Tranchez le pistil avec votre serpette et surtout ne vous laissez pas attendrir par ses gémissements. Le concombre sexuellement mature a plus d'un tour dans son sac. Mettez le dans un cageot avec les autres et précipitez vous au petit marché du coin. Vendez-le. Le plus vite, même à perte. Débarrassez-vous de lui. Les ménagères s'en débrouilleront. La vengeance du concombre est terrible.
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