ça m'émeut moi, ces lycéens dans la rue... "manipulés" ... ça rassure de le dire... à leur âge je faisais des sitting contre le mundial en Argentine en pleine possession de mes idéaux... en 1978!
Ca ne me rajeunit pas. Mais je me souviens que ma mère, bloquée dans Paris en 1968, passait des pavés au manifestants du quartier latin (quartier lapin quand les CRS chargeaient)sous prétexte que, comme ils étaient jeunes, ils pouvaient les lancer plus loin. En même temps, ma soeur, qui était parisienne, ajoutait des cheveux blancs à sa tignasse en tentant de ramener sa mère à la maison et je me rongeais les ongles dans ma province en imaginant maman en train de se faire matraquer. Tu parles ! Quand les CRS arrivaient à sa hauteur, elle prenait sa mine de bonne petite dame patronnesse et leur indiquait même par où des manifestants étaient partis. Fausse direction bien entendu. Le Crocodile.
Merci Dom ! Chacun a ses souvenirs perso de sa découverte de l'action militante. Le mundial d'Argentine, je ne m'en souviens pas mais ce fut une bien triste époque pour les argentins ! Il y a tjrs un côté monome dans les manifs de lycéens mais leur action est tt aussi respectable que celle des syndiqués et des encartés.
Le crocodiel a parlé ! Quelle belle évocation de mai 68 ! Une maman digne des héroïnes de Victor Hugo ! En tous cas je suis ému que mon dessin t'ait fait ressurgir tous ces souvenirs. Demain, départ pour Amsterdam et plein de dessins sur le vif! Un petit détour d'abord par Bruxelles, berceau de ma famille !
Trop mimi,
RépondreSupprimerça m'émeut moi, ces lycéens dans la rue...
"manipulés" ... ça rassure de le dire...
à leur âge je faisais des sitting contre le mundial en Argentine
en pleine possession de mes idéaux... en 1978!
EX - CEL- LENT !!!
RépondreSupprimerCa ne me rajeunit pas. Mais je me souviens que ma mère, bloquée dans Paris en 1968, passait des pavés au manifestants du quartier latin (quartier lapin quand les CRS chargeaient)sous prétexte que, comme ils étaient jeunes, ils pouvaient les lancer plus loin. En même temps, ma soeur, qui était parisienne, ajoutait des cheveux blancs à sa tignasse en tentant de ramener sa mère à la maison et je me rongeais les ongles dans ma province en imaginant maman en train de se faire matraquer.
Tu parles ! Quand les CRS arrivaient à sa hauteur, elle prenait sa mine de bonne petite dame patronnesse et leur indiquait même par où des manifestants étaient partis. Fausse direction bien entendu.
Le Crocodile.
Merci Dom ! Chacun a ses souvenirs perso de sa découverte de l'action militante. Le mundial d'Argentine, je ne m'en souviens pas mais ce fut une bien triste époque pour les argentins ! Il y a tjrs un côté monome dans les manifs de lycéens mais leur action est tt aussi respectable que celle des syndiqués et des encartés.
RépondreSupprimerLe crocodiel a parlé ! Quelle belle évocation de mai 68 ! Une maman digne des héroïnes de Victor Hugo ! En tous cas je suis ému que mon dessin t'ait fait ressurgir tous ces souvenirs. Demain, départ pour Amsterdam et plein de dessins sur le vif! Un petit détour d'abord par Bruxelles, berceau de ma famille !
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